Le plastique en 10 chiffres chocs !
Depuis le début de la pandémie du Covid-19, la question du plastique est revenue au cœur de nombreux débats. Des produits de notre quotidien s’ajoutent aux centaines de millions de tonnes de plastique produites chaque année. Nous vous confions dans cet article plusieurs informations essentielles tirées d’une enquête choc réalisée par la journaliste Dorothée Moisan dans C L’Hebdo le 3 avril 2021.
1/ Des chiffres qui font froid dans le dos… La pollution du plastique dans le monde
De nombreuses données évoquées dans ce reportage sont impressionnantes, voire choquantes… Voici une liste non exhaustive qui vous démontre la gravité de l’impact provoqué par le plastique sur notre environnement, mais également sur notre santé.
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La production de l’industrie sera doublée d’ici 2050. Cela signifie que plus d’1 milliard de tonnes de plastique sera produite par an.
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Dans le monde, 1 bouteille d’eau ainsi que 10 millions de sacs plastiques sont consommés chaque minute.
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Des particules de plastique sont donc présentes partout. 93% de l’eau en bouteille et 83% de l’eau provenant du robinet contiennent ces dernières. Elles ont donc de graves conséquences sur notre santé. On parle de pollution invisible. Cette dernière est délaissée et trop souvent oubliée. Pourtant, nous ingérons, chacun, près de 5g de plastique chaque semaine, soit une carte bancaire. Cela est notamment dû aux emballages alimentaires et encore une fois, aux bouteilles plastique.
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Depuis 2005, plus de 9 milliards de tonnes de plastique ont été produites ; ¾ ont été jetés dans la nature.
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Dorothée Moisan confie que les « plastiqueurs », qui sont les industriels qui nous empoisonnent, mettent en place des stratégies. En effet, nous sommes face à un cercle vicieux. Même si le recyclage est important et qu’il ne faut pas arrêter de le pratiquer, il continue à produire du plastique : recyclé certes, mais pas toujours recyclable. Eh oui… Plus l’on fait du recyclage, plus l’on continuera de produire du plastique vierge et ainsi de suite… « L’émotion positive du recyclage devient supérieure à l’émotion négative du gaspillage » affirme la journaliste.
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Chaque année, 10 millions de tonnes sont déversées dans les océans, ce qui correspond à 1 tonne toutes les 3 secondes.
- La pollution marine est donc très présente et devient plus qu’inquiétante d’autant plus qu’elle n’est pas uniquement présente à la surface de nos océans. Les fonds marins ne sont en effet pas épargnés. Même la Fosse des Mariannes, qui est la fosse la plus profonde du monde, située à 11km de profondeur, est polluée.
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Le plastique de surface représente seulement 1% du plastique présent dans les océans. Il est donc évident que les 99% restants polluent les fonds marins… Des micros et nanoparticules de plastique détruisent, dégradent et empêchent la vie saine de la faune et la flore sous-marine. Le zooplancton, un plancton animal, est imbibé de plastique, il court ainsi un risque pour les années futures.
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Le plastique ne se dégrade pas avant 70 ans minimum dans la nature. Cela peut être beaucoup plus et atteindre des dizaines, des centaines et même des milliers d’années. La lumière, le milieu, le soleil, la chaleur dans lesquels se trouve le plastique vont être des facteurs qui vont faire dépendre la durée de destruction de ce dernier.
- Le plastique reste une vraie menace pour l’environnement, évidemment, mais aussi pour nous. De nombreux déchets sont très compliqués à recycler et polluent nos océans. Notre santé est aussi énormément impactée à cause des microparticules que l’on retrouve jusque dans nos organismes…
source : Ministère de la Transition Ecologique
Pour plus d’informations et de détails, voici le lien de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=wRkmWvCoCjU
2/ Comment limiter sa consommation de plastique ?
Quels petits changements quotidiens ?
La meilleure façon de se débarrasser du plastique jetable dans énormément de domaines est de recourir autant que possible par des accessoires réutilisables.
Il peut s’agir d’une gourde en inox pour remplacer les bouteilles en plastique par exemple ou de remplacer les sachets plastiques de vos pâtes par des bocaux en verre en achetant vos produits alimentaires en vrac. Pour les voyages et les pique-niques, plutôt que d’acheter des couverts jetables, il est tout aussi facile d’emporter ses propres couverts en métal. Pour les courses, emportez également vos sacs réutilisables. En plus, c’est tendance les tote bag 😉
Une alternative simple et très efficace
La réduction des emballages plastiques à usage unique devient possible et durable ! En cherchant un matériau recyclable à l’infini et sans perdre sa qualité, le bocal en verre nous a semblé évident.
En effet, le verre est un matériau naturel. Il est composé de minéraux naturels qui sont le sable, le calcaire et le carbonate de soude.
C’est par ailleurs un matériau neutre et sûr puisqu’il ne contient pas de Bisphénol 4, ni de phtalates. Il est simple d’utilisation, simple à nettoyer, à stériliser et à réutiliser. Il ne prend pas d’odeur et ne tâche pas.
De plus, le verre est le seul matériau d’emballage 100% recyclable et ce, à l’infini. Il se révèle donc écologique !
Des bocaux consignés
En bref… Qu’est-ce que la consigne ? Jusqu’au début des années 80, quand un particulier achetait des boissons dans des bouteilles en verre, il payait une somme supplémentaire qui lui était remboursée lorsqu’il rapportait les bouteilles vides dans un magasin. Elles étaient ensuite nettoyées et remplies à nouveau. La consigne à ensuite disparue en raison de la multiplication des emballages en plastique qui sont, eux, à usage unique. Heureusement, la consigne se développe à nouveau en France. Elle a perduré dans les pays du Nord, ainsi qu’en Allemagne, où près des trois quarts des bouteilles sont consignées, contre moins d’un tiers en France. C’est un système, écologique, économique et créateur d’emplois… alors conservons-le et engageons-nous à réaliser ces petits gestes simples du quotidien !
Chez Endro, le système de consigne n’est pas obligatoire, elle repose souvent sur le bon vouloir de chacun. Cela ne doit pas devenir une contrainte. Plusieurs éléments nécessaires sont fournis à sa bonne mise en place dans différents points de vente partenaires . Les points de ventes restent libres de la pratiquer ou non selon leur fonctionnement et les habitudes de leur clientèle.
Comment ça fonctionne ? Une fois que votre bocal est vide, veillez à bien le laver puis retirer les étiquettes qui s’enlèvent généralement facilement sous l’eau chaude. Rapporter ensuite le bocal où vous l’avez acheté pour que votre épicier nous le transmette par la suite. Elle peut être gratuite ou non. Lorsqu’elle est payante, c’est généralement une petite somme d’argent qui vous est demandée en échange de cette consigne. Cette dernière vous est remboursée lorsque le bocal est rendu. Une fois les bocaux vides récupérés, sans étiquette, ils sont stérilisés puis remis dans notre chaîne de production pour à nouveau être remplis.
Certains points de vente ne pratiquent pas ce système de consigne. Vous pouvez dans ce cas conserver votre bocal pour en faire un tout autre usage (Vous trouverez plusieurs petits exemples un peu plus bas 😉), ou bien vous rendre dans un autre point de vente partenaire qui lui, peut récupérer les bocaux.
Découvrez tous nos conseils sur la consigne ici
Plusieurs idées pour « upcycler » vos bocaux
Si les points de vente proches de chez vous ne pratiquent pas la consigne ou tout simplement si vous préférez les garder pour les upcycler, on vous partage quelques petites idées qui peuvent vous donner envie et vous inspirer !
Fabriquer vos propres cosmétiques |
Pots à crayons ou pinceaux de maquillage |
Bougies DIY |
Boites pour aliments vrac et/ou épices |
Verrines apéritives ou desserts |
Vases/Pots de fleurs |
Bonbonnière |